«Sur un fil» de Reda Kateb, coup de blouses

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Cinéma

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Hymne à la gentillesse, le premier long métrage de Reda Kateb, qui rend hommage aux clowns d’hôpital à travers une mise en scène impersonnelle, s’avère une enfilade de lieux communs.

C’est l’histoire d’une artiste qui délaisse le numéro en solo pour la performance en troupe. Le personnage principal de Sur un fil semble être taillé pour refléter quelque chose de la trajectoire de son interprète, la rappeuse et circassienne Aloïse Sauvage. Alternant entre musique et cinéma ces dernières années, castée pour la première fois dans un premier rôle, la chanteuse campe ici une acrobate, Jo, qui tente de se reconvertir en clown d’hôpital après une blessure au genou. Pour Jo, le spectacle se pratique désormais avec les camarades d’une association de clowns (inspirée d’un collectif réel, le Rire médecin, dont Reda Kateb est le parrain), et auprès des enfants malades à qui ces derniers sont chargés d’apporter rire et réconfort dans les unités pédiatriques. Ces séquences de groupe, qui transmettent l’euphorie des amuseurs peinturlurés, déroulent le tapis rouge à des comédiens à l’investissement indéniable ; le trio Aloïse Sauvage, Philippe Rebbot et Jean-Philippe Buzaud bénéficie manifestement d’une attention particulière de la part de l’acteur derrière la caméra – Reda Kateb, qui signe ici son premier long métrage.

C’est donc par le jeu à plusieurs que Jo pourra, littéralement, se remettre sur pied. C’est tout l’enjeu, on ne peut plus

Libération

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