L'art de remettre en question l'essence du héros hollywoodien : Clint Eastwood

L’art de remettre en question l’essence du héros hollywoodien : Clint Eastwood

Главная страница » L’art de remettre en question l’essence du héros hollywoodien : Clint Eastwood

Le cinéma de Clint Eastwood a perpétué une relation pensive et poétique avec l’action, alors même que la conscience du comportement névrotique avait compliqué ce qui était longtemps considéré comme la seule manière d’être : agir.

Dès ses premiers films, l’auteur de Million Dollar Baby (2004) avait tenté de prolonger un classicisme disparu avec des fictions réparatrices comme Bronco Billy (1980), Honkytonk Man (1982), Josey Wales hors-la-loi (1976), Impitoyable (1992).

L’ambiguïté du protagoniste central de son nouveau film, Juré n° 2, à la fois justicier et coupable, vient s’ajouter à l’édifice un peu curieux que construit le cinéaste depuis plusieurs films.

Depuis quelques années, les films d’Eastwood s’inspirent de faits réels, détaillant les exploits d’individus transformés par le spectacle contemporain en héros : American Sniper (2014), Sully (2016), Le 15 h 17 pour Paris (2018), Le Cas Richard Jewell (2019).

Le résultat d’un récit

Alors que chaque récit aurait pu constituer une manière réconfortante de s’identifier à des personnages conscients de leurs actes et mus par leur seule volonté, les films s’acharnent à questionner l’héroïsme des protagonistes en séparant le résultat de leur action et le mécanisme qui les a déclenchés.

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *

«Le Secret Hillcrest», épouvantable huis clos

En quatorze années d’existence, Finnigan n’a jamais quitté le manoir Hillcrest. Pas un orteil sur la pelouse, pas une mèche de cheveux au vent, rien. L’adolescent vit reclus dans cette…