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A la barre
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Trois agents de police du commissariat des Ve et VIe arrondissements étaient jugés mardi 29 octobre par le tribunal correctionnel de Paris pour violences aggravées, non-assistance à personne en danger et dénonciation calomnieuse, lors de la garde à vue de Mario, à qui ils ont cassé le bras en juillet.
L’étonnement, la stupéfaction, la consternation. Le visage du président de la 10e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, Alain Alçufrom, passe par toute la palette des émotions au fil des interrogatoires qu’il mène ce mardi 29 octobre. Face à lui, trois policiers du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, Maxime D., Matthieu D. et Clément B., comparaissent pour plusieurs faits de violences aggravées, de dénonciation calomnieuse et de non-assistance à personne en danger. A l’issue des débats, le procureur de la République requiert une peine de douze mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer de six mois contre ce dernier, vingt-quatre mois de prison avec sursis et une interdiction définitive d’exercer le métier de policier concernant Matthieu D. La peine la lourde est requise pour Maxime D., visé par deux affaires distinctes, trente mois de prison avec sursis et une interdiction définitive d’exercer.
Dans la nuit du 24 au 25 juillet, Mario (1), un homme de nationalité péruvienne, âgé de 42 ans, est gravement blessé lors de sa garde à vue pour outrage. Son avant-bras est fracturé par un coup de matraque, son arcade sourcilière est ouverte par un coup de clé, et son corps porte la trace de nombreux hématomes. Des blessures évaluées à trente jours d’interruption totale de travail. Les images issues des caméras de vidéosurveillance,
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