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Moyen-Orient
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Après des frappes meurtrières en début de semaine, les habitants de la grande ville de la plaine de la Bekaa fuient en masse les bombardements israéliens. Le Hezbollah de son côté, s’est doté d’un nouveau secrétaire général.
En quelques heures à peine, toute la ville de Baalbek et des villages alentour se sont vidés de leurs habitants. Ce mercredi 30 octobre, dans la capitale historique de la plaine de la Bekaa, les habitants découvrent, effarés, une carte publiée sur le réseau social X par le porte-parole arabophone de l’armée israélienne Avichai Adrae. Dans cette vallée de l’est du Liban, les ordres d’évacuation concernaient jusqu’à présent des bâtiments ici et là, quelques quartiers en banlieue. Ce mercredi midi, c’est Baalbek tout entière que l’armée israélienne dessine en zone rouge. Une «kill zone», comme l’appellent certains habitants, englobant les écoles, les hôpitaux, et même l’ancienne citadelle qui abrite deux des plus grands temples romains au monde.
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En début d’après-midi, la panique s’empare alors de milliers de Libanais. Des ambulances de la défense civile sillonnent la ville pour sommer les habitants de fuir. Les églises sonnent, les mosquées relaient l’alerte sur les haut-parleurs. «On a tout abandonné en une quinzaine de minutes», souffle Ali, qui vient d’atterrir avec sa famille dans la ville de Zahlé, à quelques kilomètres. Au téléphone, le jeune homme a l’air perdu, vidé. «J’ai peur qu’ils rasent la ville, notre maison. D’ici, on entend les tirs auxquels on a échappé.» Mercredi soir, les autorités faisaient état d’un premier bilan de 11 morts et 15 blessés.
Mardi, Ali angoissait déjà à l’idée d’un départ forcé. Une campagne de bombardements inédits co
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