Au sein de l’école primaire Grazia Deledda, située dans le quartier de Chiesanuova à Brescia, en Lombardie, une nouvelle génération d’Italiens grandit, bien loin de la vision nationaliste de l’avenir de Giorgia Meloni et Matteo Salvini.
Les élèves sont principalement d’origine étrangère, issus de familles pakistanaises, marocaines et sénégalaises. Nés pour la plupart en Italie, ils représentent la deuxième génération, mais peu ont la nationalité italienne.
Le débat sur la citoyenneté est relancé par les succès de l’équipe nationale féminine de volley, emmenée par Paola Egonu, d’origine nigériane.
L’Italie envisage une formule intermédiaire, le ius scholae, qui permettrait aux mineurs ayant terminé un cycle d’études d’obtenir la nationalité italienne.
Un référendum d’initiative citoyenne sur la question pourrait avoir lieu au printemps 2025.
“Une législation d’un pays d’émigration et non d’immigration”
La maire de Brescia, Laura Castelletti, dénonce la colère des jeunes qui se sentent non reconnus par le pays où ils vivent.
Brescia, ville industrielle dynamique, compte 143 nationalités et un quart de ses habitants n’ont pas la citoyenneté italienne.
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