En Colombie, la COP16 biodiversité connaît un succès populaire : «C’est une expérience d’éducation environnementale massive»

En Colombie, la COP16 biodiversité connaît un succès populaire : «C’est une expérience d’éducation environnementale massive»

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Reportage

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La biodiversitédossier

A Cali, les habitants s’approprient dans la bonne humeur les enjeux de biodiversité discutés par les négociateurs internationaux, conscients des nombreux défis à relever dans un pays gangrené par le narcotrafic, où les défenseurs de l’environnement sont régulièrement pris pour cibles.

Au cœur de Cali, les statues représentant la «fleur éternelle» d’Inirida resplendissent sous la ramure des arbres de pluie et des palmiers de cire. Choisies comme étendard de la COP16 biodiversité qui se déroule jusqu’au 1er novembre dans la ville colombienne, ces fleurs roses en forme d’étoiles, endémiques du pays, sont connues pour leur résilience face aux sécheresses et inondations déferlant sur les savanes de l’est du pays. Tout un symbole, à l’heure où des milliers de représentants venus du monde entier tentent de se mettre d’accord sur la meilleure façon de faire «la paix avec la nature» dans un centre de conférences au nord de la ville appelé «zone bleue».

La «zone verte» installée au cœur de la cité, elle, est dédiée aux habitants et aux touristes et bouillonne d’une autre forme de vie. Il est à peine 9 heures du matin, mardi 29 octobre, que déjà les stands en épais bambous se remplissent de produits locaux tandis que les ingénieurs du son testent les micros des multiples scènes qui accueilleront toute la journée concerts, débats et conférences. Les premiers badauds profitent des précieux degrés de fraîcheur gagnés grâce à ce corridor vert aménagé en centre-ville pour le rendez-vous onusien. La ministre de l’environnement colombienne et présidente de la COP16, Susana Muhamad, qui revendique une «COP des gens», espérait en faire «une agora politique» en faveur de la protection de la planète.

Libération

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