
Quels types d’interlocuteurs les défunts deviennent-ils pour les survivants ?
L’anthropologue Grégory Delaplace explore cette question dans son livre La Voix des fantômes. Il y étudie les rites funéraires et les manifestations des morts aux vivants.
Les fantômes : une croyance dépassée ?
Dans les sociétés occidentales modernes, on pense souvent que la croyance aux fantômes a disparu. Pourtant, nombreux sont ceux qui ont entendu des histoires troublantes.
Croire aux fantômes dépend de la définition que l’on donne de “fantôme” et d'”exister”. Si l’on refuse l’existence de fantômes en tant qu’êtres physiques, on peut néanmoins admettre leur présence d’une autre manière.
Les fantômes en anthropologie
Les anthropologues ont longtemps négligé les fantômes, les considérant comme des phénomènes mineurs. Ils se sont plutôt intéressés aux ancêtres, qui jouent un rôle dans la société et la nature.
Mais les fantômes sont difficiles à étudier car ils se manifestent de manière imprévisible et à des personnes spécifiques. Ils représentent souvent une expérience personnelle plutôt qu’une croyance collective.
Ancêtres et fantômes
Grégory Delaplace distingue les ancêtres, qui ont un rôle social défini, des fantômes, qui se manifestent en dehors des cadres sociaux.
Les fantômes seraient donc des défunts qui n’ont pas trouvé leur place dans la société des morts et qui reviennent hanter les vivants.
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