Dans le cadre de la mobilisation contre la vie chère en Martinique, sept dirigeants de groupes de distribution se sont réunis le 26 septembre dernier pour trouver un accord visant à faire baisser les prix des produits alimentaires.
Ces produits sont en effet 40 % plus chers dans ce département d’outre-mer qu’en France hexagonale, selon l’Insee.
Les dirigeants d’entreprise, peu habitués à ce type d’exercice public, ont reconnu le problème, mais ont refusé d’en porter l’entière responsabilité.
Patrick Fabre, PDG du groupe CréO, a déclaré : « Oui, les prix des produits alimentaires, en Martinique, sont excessivement chers. La différence par rapport à la métropole est énorme. Ce n’est pas acceptable. »
Entreprises familiales
Stéphane Hayot, directeur général du Groupe Bernard Hayot (GBH), a souligné les contraintes structurelles liées à l’étroitesse des marchés locaux.
« Notre groupe est né à la Martinique. Mon père a ouvert sa première entreprise en 1960 : il avait trois collaborateurs », a indiqué le dirigeant de 56 ans.
« Notre entreprise, qui emploie aujourd’hui plus de 15 000 personnes dans dix-neuf pays et territoires sur les cinq continents, n’était, à ses débuts, qu’un petit élevage de poulets de chair », a-t-il ajouté.
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