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Analyse
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Désengagement de la guerre en Ukraine, rejet du multilatéralisme, taxes douanières… Les déclarations et le passif du candidat républicain à l’élection américaine du 5 novembre dessinent le profil d’un dirigeant peu soucieux du droit et de l’équilibre du système international, guidé par l’isolationnisme, la xénophobie et le nationalisme.
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Du temps où il était à la Maison Blanche (2016-2020), Donald Trump avait bousculé l’équilibre des relations internationales avec son langage outrancier, ses amitiés ostentatoires ou son admiration envers des dictateurs comme le Nord-Coréen Kim Jong-un ou le Russe Vladimir Poutine et ses décisions incendiaires. La politique étrangère est un sujet secondaire dans la campagne présidentielle américaine – elle l’est toujours ou presque dans les débats outre-Atlantique –, mais la perspective d’un retour au pouvoir de l’homme d’affaires inquiète les diplomaties occidentales.
A peine Donald Trump la balaye-t-il en quelques-unes de ces formules grandioses et sensationnalistes dont il est coutumier. S’il était resté au pouvoir début 2022, assure-t-il à qui veut l’entendre, la Russie n’aurait pas tenté d’envahir l’Ukraine le 24 février, et les combattants du Hamas n’auraient pas non plus attaqué Israël, le 7 octobre 2023. Et s’il n’est pas élu président des Etats-Unis, ce 5 novembre, ce sera «la troisième guerre mondiale», menace-t-il. Au-delà de ces déclarations, censées faire office d’arguments électoraux, Donald Trump entend p
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