Pour la troisième fois en une semaine, l’Assemblée nationale débat de l’abrogation de la réforme des retraites.
Lundi 4 novembre, les députés ont examiné des amendements soutenus par la gauche et le centre visant à supprimer le report de l’âge d’ouverture des droits à une pension de 62 à 64 ans.
Ces initiatives, bien que soutenues par une majorité d’élus, restent infructueuses pour le moment.
Les amendements du Nouveau Front populaire (NFP) visent à réécrire un rapport figurant en annexe du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour y introduire l’abrogation du décalage de l’âge légal de départ à la retraite et de l’augmentation de la durée de cotisation requise pour une pension à taux plein.
« Nous sommes sur le plan des principes », confie Eric Coquerel (LFI). Ces amendements n’ont pas de pouvoir juridique contraignant en raison de l’article 40 de la Constitution.
« Une première étape »
Ces amendements visent à maintenir un rapport de force politique et à inscrire la suppression des mesures d’âge au cœur de la prochaine campagne présidentielle en 2027.
André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine) y voit « une première étape vers l’abrogation ».
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