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Le militant écologiste, derrière les barreaux depuis près de 90 jours, a demandé au président français de lui accorder l’asile politique en France, affirme son ONG Sea Shepherd ce mercredi 16 octobre.
Face à une possible extradition au Japon, l’asile serait-il la solution ? Incarcéré à Nuuk, capitale du Groenland, depuis le 21 juillet, le militant écologiste et défenseur invétéré des baleines Paul Watson – sous le coup d’une demande d’extradition du Japon pour des faits remontant à 14 ans – a demandé à Emmanuel Macron de lui accorder l’asile politique en France, annonce ce mercredi l’ONG Sea Shepherd.
Cette demande a été formulée dans une lettre au chef de l’Etat français il y a quelques jours, a déclaré lors d’une conférence de presse à Paris Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, qui soutient le militant écologiste de 73 ans.
William Julié, l’un des avocats de Paul Watson, parle d’une demande à la «valeur symbolique extrêmement importante». Il ajoute : «Si un grand état de droit accordait l’asile politique à Paul Watson, ça veut dire qu’un grand état de droit reconnaîtrait qu’il est persécuté.»
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Paul Watson, 73 ans, a été arrêté le 21 juillet sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités japonaises. La police danoise l’a menotté sur le pont de son vaisseau amiral, le M/Y John Paul DeJoria. Le «capitaine» et son équipe de 25 bénévoles étaient venus faire le plein de carburant à Nuuk afin de prendre en chasse le Kangei Maru, le nouveau navire-harpon usine de la flotte nippone, qui croise actuellement dans le Pacifique Nord. L’arrestation ne serait pas due à une «simple notice rouge de routine», accusent ses avocats, mais plutôt à la pression exercée par les autorités japonaises sur le Danemark. «Il faut se rappeler qu’une délégation de plusieurs officiers danois aurait été dépêchée pour procéder à l’arrestation de Paul Watson, et ce en pleines vacances de juillet», observe Me François Zimeray, l’un des avocats de l’activiste.
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