L’immobilisme inquiétant sur les dons d’organes, et comment en sortir

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Chronique «Aux petits soins»

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Les prélèvements d’organes stagnent et la succession de ministres de la Santé empêche d’avoir une politique soutenue dans le domaine. Pour tenter d’y remédier, un colloque s’est tenu fin octobre 2024 à Paris.

«Il y a une espèce d’indifférence ou de fatalisme des pouvoirs publics vis-à-vis des dons d’organes», nous dit sans hésiter Yvanie Caillé, fondatrice de l’association Renaloo qui s’occupe des malades des reins. Celle-ci est à l’initiative d’un colloque autour de la question qui s’est tenu au ministère de la Santé le 28 octobre. A l’issue, une déclaration a été adoptée, sous la forme d’un appel dit «de Paris». Initiative utile, mais sera-t-elle suffisante, tant la situation reste médiocre sur le front des prélèvements d’organes, avec un taux élevé, et qui augmente, de refus des proches ? Pourquoi cette méfiance, alors que d’autres pays comme l’Espagne ont des taux de prélèvements très nettement supérieurs ?

D’abord un constat : c’est donc une association qui œuvre contre l’immobilisme ambiant, et non les autorités sanitaires qui ont la charge de cette question. Une situation paradoxale, pour le moins… «La ministre est venue ouvrir notre colloque, raconte Yvanie Caillé. Elle nous a appuyés mais elle nous a dit aussi qu’elle ne pouvait pas faire de miracles.» Alors le monde associatif tente d’en faire un. Renaloo se démène, et sa fondatrice Yvanie Caillé se bat avec force pour les malades du rein, comme elle a pu le faire lors du Covid pour comb

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