Plongée au cœur d’une machinerie cellulaire méconnue et vitale, le splicéosome humain

Plongée au cœur d’une machinerie cellulaire méconnue et vitale, le splicéosome humain

Главная страница » Plongée au cœur d’une machinerie cellulaire méconnue et vitale, le splicéosome humain

Le splicéosome, une machinerie cellulaire cruciale, contrôle l’activité des gènes chez les eucaryotes (animaux, champignons, plantes, levures).

Une étude récente publiée dans Science révèle les mécanismes complexes de cette horlogerie biochimique, permettant de mieux comprendre la complexification des eucaryotes malgré un nombre de gènes limité.

“Un ver nématode possède 19 000 gènes, tandis que l’homme en a à peine plus”, souligne Clément Charenton, chercheur à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg.

Cependant, les cellules humaines produisent plus de 200 000 protéines différentes, grâce à un processus appelé épissage alternatif.

Epissage alternatif

Lors de la production de protéines, la séquence d’ADN d’un gène est transcrite en une molécule d’ARN prémessager, qui contient à la fois des séquences codantes (exons) et non codantes (introns).

Le splicéosome intervient alors pour découper et supprimer les introns, laissant les exons se rejoindre pour former l’ARN messager, qui sera traduit en protéines.

L’épissage alternatif permet à un ARN prémessager de subir différents épissages, produisant des protéines différentes à partir du même gène.

Il vous reste 63,51 % de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *