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Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant, ministre de la Défense, ne s’entendaient plus depuis des mois sur la conduite de la guerre. Mais son limogeage mardi soir, pile au moment des élections américaines, ne doit rien au hasard et réussit à éclipser des gros titres deux scandales qui ébranlent le cabinet du Premier ministre.
C’était une décision inattendue, même après des mois de rivalités entre les deux hommes. Mardi soir, alors qu’Israël bataille sur deux fronts de guerre, Benyamin Nétanyahou a limogé Yoav Gallant, son ministre de la Défense, justifiant sa décision par une érosion de leur confiance. «En pleine guerre, la confiance est plus que jamais requise entre le Premier ministre et son ministre de la Défense», détaille-t-il dans une lettre adressée à Yoav Gallant. Le pari est osé. Quelques heures après avoir été démis de ses fonctions, l’ancien général de 65 ans, devenu homme politique, s’est exprimé à la télévision. Le regard sérieux, ton grave, il cite trois sujets de divergences : le devoir moral de ramener «le plus vite possible» les otages détenus par le Hamas, le besoin de «tirer les leçons de ce qui est arrivé» grâce à «une commission d’enquête nationale» et sa position «très ferme que tous ceux qui sont en âge d’être mobilisés doivent l’être», en référence à la conscription de la communauté ultra-orthodoxe qu’il souhaite instaurer et à laquelle s’oppose Nétanyahou sous la pression de l’extrême droite de sa coalition.
Immédiatement après l’annonce, l’opposition a réagi. Les rues se sont remplies, les pancartes «traître» à l’effigie de Nétanyahou ont été ressorties, et
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