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En remportant trois swing states cruciaux, la Caroline du Nord, la Géorgie et la Pennsylvanie, le candidat républicain est assuré de redevenir président des Etats-Unis, écartant la démocrate Kamala Harris. Il reçoit d’ores et déjà les félicitations des différents chefs d’Etat à travers le monde.
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En résumé :
- L’élection présidentielle américaine a délivré son vainqueur. Les 244 millions d’électeurs ont départagé Donald Trump et Kamala Harris, réélisant le républicain à la Maison Blanche.
- Dès le début de la nuit, la candidate démocrate a accusé un retard conséquent, remportant même avec difficulté certains Etats qui lui étaient normalement acquis. A 8 heures, ce mercredi matin, elle ne pouvait ainsi compter que sur 214 grands électeurs, contre 267 pour son rival républicain.
- Comme prévu, les sept swing states ont été déterminants. Le premier à basculer, la Caroline du Nord, est tombé dans l’escarcelle de Donald Trump sur les coups de 5h30, mercredi matin. La Géorgie a suivi à 7 heures. La Pennsylvanie a sonné le glas des espoirs démocrates à 8 heures.
- Le décompte définitif pourrait prendre des jours, notamment en cas de litiges et recours juridiques. En sachant que dans le même temps, les Américains votent aussi pour de nombreux scrutins locaux à la portée tout aussi essentielle.
- En renversant les sénateurs démocrates sortants en Ohio et en Virginie-Occidentale, et en maintenant un nombre suffisant de ses candidats sortants, les républicains sont également assurés de contrôler le Sénat. La Chambre des représentants reste disputée.
9h46
Starmer, Modi et Zelensky félicitent Trump à leur tour. Le président ukrainien, Volodimir Zelensky, a salué ce mercredi l’«impressionnante victoire» de Donald Trump, disant espérer que son élection aidera l’Ukraine à obtenir une «paix juste». Le candidat républicain avait à plusieurs reprises, durant sa campagne présidentielle, remis en cause le soutien américain à Kyiv dans la guerre qui l’oppose à Moscou. A Londres, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a lui aussi félicité le futur occupant de la Maison Blanche pour sa «victoire électorale historique», des mots repris par le Premier ministre indien Narendra Modi, lequel a également qualifié Trump d’«ami». La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a vanté de son côté, l’amitié «inébranlable» entre Rome et Washington.
9h24
Une prise de parole de Donald Trump plutôt mesurée. Trêve temporaire d’invectives ? Lors de son discours en Floride, Donald Trump est apparu presque mesuré dans ses propos, à l’instar de son discours de victoire de 2016. Contrairement à ces dernières semaines où il multipliait les invectives et mensonges plus grossiers les uns que les autres, il n’a pas eu un mot pour Kamala Harris et les électeurs démocrates. Il s’est simplement présenté comme le président des Américains, de la «liberté et de la démocratie». Et a assuré avoir été élu grâce au vote de personnes qui viennent de «tous les horizons» : les «afro-américains, les hispano-américains, les asio-américains, les arabo-américains… on avait tout le monde et c’était beau.»
9h21
J.D. Vance, le «VP» de Trump: itinéraire d’un repenti. Anti-IVG, ex-militaire, défenseur autoproclamé des cols bleus : désigné colistier par Donald Trump, dont il fut un farouche critique, le jeune sénateur de l’Ohio s’est imposé comme l’un des principaux idéologues du trumpisme. Retrouvez son profil, publié en juillet dans Libération.
9h10
Pour Donald Trump, tout est une volonté de Dieu. Après une petite demi-heure de discours brouillon où il a passé la parole aussi longtemps à Dana White, le patron de l’UFC (l’Ultimate Fighting Championship, une organisation de MMA), qu’à son futur vice-président JD Vance, Donald Trump est revenu sur la tentative d’assassinat dont il a été victime en juillet. Pour lui, s’il a survécu, c’est parce que Dieu voulait qu’il soit renvoyé à la Maison Blanche. «Beaucoup de gens m’ont dit que Dieu a épargné ma vie pour une raison. Et cette raison c’est de sauver notre pays et de restaurer la grandeur de l’Amérique, a-t-il déclaré au pupitre devant ses partisans réunis en Floride. Maintenant, on va remplir cette mission tous ensemble.» Celui qui va devenir le 47e président des Etats-Unis a à nouveau fait référence à Dieu avant de quitter la scène, d’un plus traditionnel cette fois «God bless you and god bless America» (que Dieu vous bénisse et que Dieu bénisse l’Amérique).
9h04
Macron et Netanyahou félicitent Trump. Le président Emmanuel Macron a félicité Donald Trump, peu avant 9 heures sur X. «Félicitations Président Donald Trump. Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité.» Deux minutes plus tard, le Premier ministre israélien publiait à son tour un message adressé à Trump, cosigné avec sa femme: «Votre retour historique à la Maison Blanche offre un nouveau départ pour l’Amérique et un réengagement puissant en faveur de la grande alliance entre Israël et l’Amérique. C’est une immense victoire! En véritable amitié, bien à vous, Benjamin et Sara Netanyahou.»
8h57
Raphaël Glucksmann: «Une catastrophe mondiale». L’ancienne tête de liste du Parti socialiste aux européennes, Raphaël Glucksmann, s’est alarmé dans une déclaration publiée mercredi matin sur X du retour de Donald Trump à la Maison Blanche: «C’est un des moments de bascule qui changent le cours de l’histoire. Nous allons désormais nous retrouver seuls en Europe. Seuls face à la guerre. […] Et cette solitude est inédite depuis 1945.» A l’opposé, Eric Ciotti, allié de Marine Le Pen et du RN, a félicité Donald Trump sur X, avant même qu’il ait revendiqué la victoire: «Magnifique victoire du peuple américain contre un système. Un espoir pour la paix, une défaite des wokistes. Un chemin pour les droites en France comme en Europe. Jusqu’à la victoire.»
8h50
Vance: «le plus gros come back». Le colistier de Donald Trump a pris la parole à West Palm Beach dans la foulée du discours du candidat républicain qui revendiquait la victoire. «Monsieur le président, je vous remercie de me permettre de vous suivre dans ce parcours incroyable. Je pense qu’on vient d’assister au plus gros come back de l’histoire politique des Etats-Unis. On va maintenant faire le plus grand come back de l’économie de l’histoire des Etats-Unis avec le leadership de Donald Trump.»
8h31
Trump revendique sa victoire. Dans son premier discours en Floride, devant ses partisans, Donald Trump, tout sourire sur scène, accompagné de ses proches a revendiqué la victoire au son du God Bless America de Lee Greenwood . «Je veux remercier les incroyables Américains de m’avoir fait l’honneur de m’élire 47e président. Je vais me battre pour vous pour votre famille tous les jours, je me battrai pour vous jusqu’au dernier souffle de mon corps.» Se projetant dans une future présidence, il a poursuivi : «Ce sera clairement l’âge d’or de l’Amérique.»
8h16
La Pennsylvanie pour Trump. Donald Trump a remporté la victoire cruciale dans l’Etat-clé de Pennsylvanie, gros lot en termes de grands électeurs et l’un des plus disputés de la course à la présidentielle, selon les projections des médias américains CNN et NBC. Le républicain s’y était imposé d’un rien en 2016, et Joe Biden l’avait repris sur le fil en 2020. Sa rivale cette année, la démocrate Kamala Harris, avait terminé sa campagne dans cet Etat, sans lequel ses chances d’élection s’amenuisent grandement. Dans la foulée, le chef des républicains à la Chambre, Mike Johnson, a félicité le «président-élu» Donald Trump.
8h12
Le gouvernement français appelle l’Europe à prendre son destin en main. Même si les élections américaines n’ont pas encore accouché d’un vainqueur officiel, la porte-parole du gouvernement français semble avoir déjà acté la défaite de Kamala Harris. «Cela doit nous interroger non pas sur ce que vont faire les Etats-Unis, mais sur ce qu’est capable de faire l’Europe. Sur un certain nombre de secteurs absolument clés, la défense, la réindustrialisation, la décarbonation, on doit prendre notre destin en main», a ainsi jugé Maud Bregeon mercredi matin, alors que Donald Trump a notamment prévu de faire cesser le soutien américain à Kyiv dans la guerre qui l’oppose à la Russie.
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