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La lutte contre la maladie d’Alzheimer avance à petit pas. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a finalement autorisé jeudi 14 novembre, pour certains patients, le médicament le Leqembi. Ce traitement très attendu est destiné à réduire le déclin cognitif des patients n’ayant pas encore développé un stade avancé de la maladie.
En juillet dernier, l’EMA s’était opposé à une commercialisation de ce traitement sur le marché, considérant que le médicament ne contrebalançait pas le risque d’effets secondaires graves, dont des saignements potentiels dans le cerveau. «Un réexamen a permis de conclure que les bénéfices l’emportent sur les risques dans une population restreinte de patients», a considéré l’agence européenne cette fois-ci. Le Leqembi sera utilisé pour traiter les «troubles cognitifs légers ou la démence légère dus à la maladie d’Alzheimer» ajoute-t-elle, et uniquement pour les patients les moins susceptibles de souffrir de certains problèmes de santé graves et d’hémorragie cérébrale.
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Le médicament, mis au point par le laboratoire pharmaceutique japonais Eisai et le fabricant américain Biogen, a été autorisé en janvier 2023 aux Etats-Unis pour les patients n’ayant pas atteint un stade avancé de la maladie. Il est également commercialisé au Japon et en Chine. Le régulateur britannique du médicament a quant à lui approuvé le traitement en août dernier.
La cause exacte de la maladie d’Alzheimer reste toujours mal comprise. L’observation du cerveau des patients montre cependant la présence des plaques amyloïdes, qui se forment autour de leurs neurones et les détruisent à terme. C’est ce qui entraîne les pertes de mémoire caractéristique de la maladie. Le traitement Leqembi, administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines, permet d’après des essais cliniques de réduire ces plaques amyloïdes.
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