France-Israël : une vingtaine de personnes en garde à vue à l’issue du match

Au total, une quarantaine de personnes ont été interpellées jeudi 14 novembre à la suite de la rencontre au Stade de France à Saint-Denis. Ces arrestations ont donné lieu à 24 gardes à vue mais pour «rien de grave», selon des sources policières.

Un match sous tension qui s’est terminé au commissariat pour une vingtaine de personnes. A la suite de la très terne rencontre qui opposait la France à l’Israël (0-0) jeudi 14 novembre, une quarantaine d’arrestations se sont produites aux abords du Stade de France à Saint-Denis. 24 d’entre elles ont débouché sur des placements en garde à vue mais pour «rien de grave», d’après des sources policières.

France-Israël, dont l’enjeu sportif était anecdotique, s’est déroulé sous très haute sécurité. Plus de 4 000 policiers et gendarmes étaient déployés pour maintenir le calme entre les 16 600 spectateurs venus assister à la rencontre, soit la plus faible affluence de l’histoire pour un match des Bleus au Stade de France.

Bagarre en tribune

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez s’est félicité sur France 2 ce vendredi 15 novembre d’un match qui s’est «très bien déroulé d’un point de vue sécuritaire». Seul hic, une bagarre en tribune a éclaté entre les supporters des deux équipes. L’incident, ayant débouché sur deux interpellations, a «tout de suite été contenu par les stadiers» d’après Laurent Nuñez.

Une personne a été immédiatement interpellée puis une deuxième à l’issue du match, grâce à la vidéosurveillance, a poursuivi le préfet de police sans préciser si les deux personnes en garde à vue étaient des supporters de l’équipe française ou israélienne. Selon une source policière, cette bagarre provient de certaines «attitudes de supporteurs ressenties comme des provocations» mais aucun blessé n’est à déplorer. A la fin du match, trois drapeaux palestiniens ont par ailleurs été exhibés en tribune, a précisé cette même source.

De manière plus large, aucun incident n’a été signalé aux abords du stade, ni lors de l’arrivée des supporters, ni à l’issue de la rencontre. Cette dernière se déroulait dans un contexte où des scènes de violences sont survenues jeudi 7 novembre dernier à Amsterdam, à l’issue d’un match de Coupe d’Europe entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv.