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Vite ma daube
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Sans aspérités ni enjeux dramatiques, le biopic de la star version briques en plastique charrie le cortège habituel de clichés et commentaires ineptes mais ne raconte strictement rien.
La vie de Pharrell Williams, mais en Lego. A ce niveau, ce n’est plus du high concept, c’est du sandwich à l’oseille. Biopic et spot publicitaire, tout en un, pour le modeste budget de 16 millions de dollars. Juteux, non ? Eh bien, pas tant que ça : à sa sortie américaine, Piece by Piece s’est gentiment ramassé avec seulement 3,8 millions de recettes. Etonnant – qui aurait pu croire qu’un film animé en Lego sur une star de la musique dont le dernier hit majeur remonte à dix ans puisse se planter en salles ? D’autant que le film est frappé d’un sérieux handicap : le concept est bien là mais, de toute évidence, personne, à aucun moment, ne s’est dit qu’il serait intéressant d’en faire quelque chose.
Piece by Piece, c’est simplement un mélange de tous les tropismes du biopic et du documentaire musical télévisé, mais en Lego. Les débuts difficiles en Lego. La réussite interplanétaire en Lego. Les stars qui défilent face caméra pour raconter leur petite anecdote en Lego. Le réalisateur en Lego qui interviewe Pharrell en Lego, dans un fauteuil en Lego, devant son équipe de tournage en Lego. Tout ça sans la moindre trace de folie ou d’imagination. A part les apparitions
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