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Le billet de Thomas Legrand
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Le président du RN a déclaré lundi 18 novembre qu’il ne faut «pas avoir de condamnation» pour «être parlementaire», une sacrée peau de banane glissée sous le pied de Marine Le Pen. Et le signe d’une concurrence au sommet ?
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Piège ou préméditation ? Nous pencherons plutôt pour la première option, suivant la règle établie par Michel Rocard selon laquelle lorsqu’on se pose la question de l’existence d’un complot, on a moins de chances de se tromper en misant plutôt sur la connerie. Lundi soir sur BFMTV, Jordan Bardella a fini par concéder que si «ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire est pour [lui] une règle numéro une lorsqu’on souhaite être parlementaire de la République», alors «ça vaut pour tout le monde». Marine Le Pen comprise donc. Car ce qui vaut pour un candidat dans une législative vaut, à plus forte raison, pour une candidate à l’élection présidentielle.
Si Jordan Bardella était malin et cynique, il aurait pu jouer à l’abruti, feindre de s’être fait piéger. Parce que dans le cas mis sur la table par le jeune président du RN, il n’est plus question de simple inéligibilité. Avec la règle que dit vouloir appliquer l’eurodéputé aux candidats de la formation d’extrême droite, même une peine d’inéligibilité plus courte que les délais qui nous sépar
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