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Interview
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Le professeur d’économie au Collège de France, qui a eu pour élève Daron Acemoglu, l’un des trois économistes primés ce lundi, souligne l’importance de ses travaux.
Le prestigieux prix de la Banque de Suède en sciences économiques a été décerné ce lundi à un trio de chercheurs établis aux Etats-Unis : Daron Acemoglu et Simon Johnson, professeurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), ainsi que James A. Robinson, professeur à l’Université de Chicago, pour leurs recherches sur les différences de prospérité entre les nations.
L’économiste et professeur au Collège de France Philippe Aghion, qui a eu Daron Acemoglu comme élève, explique l’importance de leurs travaux qui portent sur les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, et montrent le lien entre les institutions et la prospérité d’un pays.
Comment réagissez-vous à ce prix ?
Je ne peux que me réjouir que Daron Acemoglu, qui fut mon étudiant, ait reçu ce prix. Avec Simon Johnson et James Robinson, il a montré l’importance des institutions dans le développement économique d’un pays à long terme. Selon eux, les différences de performances économiques entre pays s’expliquent principalement par leurs différences institutionnelles. En particulier, en étudiant les anciennes colonies, ils ont établi une relation entre la mortalité des colons et le développement institutionnel d’un pays à l’autre.
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