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Reportage
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Au lendemain de l’annonce de la fin probable des activités du site, les employés accusent le coup ce mercredi 20 novembre. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur leur avenir et craignent des fermetures à la chaîne.
A l’entrée d’un grand parking du site d’ArcelorMittal Centres de services, dans la périphérie de Reims, palettes et pneus brûlent en silence. Ils sont une trentaine, un casque orange sur la tête étiqueté à leur nom, à regarder ce mercredi midi une épaisse fumée noire s’en dégager dans une ambiance d’enterrement. Un ouvrier souffle, en direction d’un autre : «C’est le bordel, hein ? On ne s’y attendait pas à celle-là. T’es la depuis quand déjà toi ?» «Huit ans. Huit ans, et au revoir.»
La nouvelle a été annoncée mardi 19 novembre dans l’après-midi aux représentants du personnel lors d’une réunion, en visio, du Comité social et économique (CSE). A l’ordre du jour, un motif flou et inquiétant : la réorganisation de la société «du fait de sa situation économique et financière». «On nous a expliqué, longtemps, le contexte, les difficultés du secteur de l’automobile et de l’industrie. Et à la fin on nous a annoncé d’un ton monocorde que deux sites allaient fermer : le nôtre et celui de Denain», raconte Agnès Laurent, élue Force ouvrière qui a participé à la réunion.
Contacté par Libération, ArcelorMittal Centres de services a confirmé qu’un CSE avait bien eu lieu mardi pour informer ses membres d’un «projet de
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