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Rubis sur l’ongle
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Depuis la pandémie, les métiers de l’esthétique commencent à être mieux considérés, en raison du lien social et du bien-être qui en découlent. Sur Instagram, l’essor du métier de styliste ongulaire et son image d’empouvoirement n’y est pas pour rien.
Retourner en institut de beauté ? Impensable pour Cindy (1), plus connue sous le pseudonyme @oh_my_nails_44 (3 700 abonnés sur Instagram). Esthéticienne polyvalente en institut il y a encore six ans, elle en a eu marre du manque d’autonomie et de liberté. «J’avais des horaires pas possibles et j’étais payée une misère, se rappelle cette styliste ongulaire à 37 ans. Je travaillais au rendement, on faisait le maximum de clientes qu’importe la qualité. Alors que ce que j’aime, c’est m’appliquer et faire du nail art !»
Le nail art est prodigué par une prothésiste ongulaire qui façonne entièrement l’ongle, et l’orne en fonction de la demande. Pêle-mêle, il peut prendre la forme de longues griffes aux bouts pointus, incrustées de bijoux, décorées de flammes, de fleurs en 3D… La seule limite ? Son imagination. On peut très bien réaliser un décor inspiré de l’univers Pokémon comme de la vaisselle de chez mamie ! En vogue depuis une bonne vingtaine d’années aux Etats-Unis, le terme de nail artist (ou de styliste ongulaire) est plus jugé valorisant que celui de prothésiste, encore trop associé au médical.
Après onze ans passés en salon de beauté, des allées et venues dans l’événementiel, Cindy profite donc de la pause provoquée par la pandémie pour lancer son auto-entreprise. Depuis son apparte
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