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Interview
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Une «remise en situation» de la tuerie de Chevaline, quadruple meurtre perpétré en Haute-Savoie en 2012, va se dérouler ce jeudi 17 octobre en Ile-de-France. Le magistrat Jacques Dallest, à l’origine de la création du pôle cold cases de Nanterre, explique les enjeux de cette procédure.
Le 5 septembre 2012, peu avant 16 heures, un cycliste et trois membres d’une famille anglaise sont tués sur un parking à la lisière d’une forêt au cœur de la Haute-Savoie. 21 balles sont tirées, dont 17 retrouvées dans les corps des victimes. Deux petites filles de 4 et 7 ans, Zeena et Zainab, présentes lors des faits, sont les seules rescapées. C’est le début de l’affaire de la tuerie de Chevaline. Douze ans après, ce quadruple meurtre va-t-il enfin être élucidé ? Tel est l’objectif poursuivi par la nouvelle «mise en situation technique» organisée ce jeudi sur une base aérienne désaffectée d’Ile-de-France à la demande du pôle du parquet de Nanterre dédié aux cold cases. Jacques Dallest, magistrat honoraire et ancien procureur général, à l’origine de la création de ce pôle, décrypte à Libération ce qu’on peut espérer de cette journée.
Douze ans après les faits, quel est l’intérêt d’organiser une remise en situation de la tuerie de la Chevaline ?
L’objectif reste à ce jour confidentiel. Le pôle de Nanterre n’a pas souhaité communiquer. Mais selon mon appréciation, on peut imaginer que des experts balistiques seront convoqués. Il y a eu 21 ball
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