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Etudes
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Plusieurs études à paraître mardi 26 novembre dans le bulletin hebdomadaire de Santé publique France analysent l’impact des dispositifs de dépistage en place et le profil des nouveaux contaminés. Les résultats plaident pour le maintien de l’aide médicale d’Etat.
Même en France, l’espoir d’en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030 s’estompe. L’objectif fixé par le programme commun des Nations unies sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) d’enregistrer moins de 50 infections par an à la fin de la décennie semble de plus en plus difficile à atteindre. Avec 5500 cas recensés sur le territoire national, le nombre de personnes qui découvrent leur séropositivité est reparti à la hausse en 2023. «Les chiffres ne vont pas dans le bon sens, s’inquiète le Dr Hugues Cordel, infectiologue au service des Maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis) et président de la Société française de lutte contre le sida, en préambule de six enquêtes qui seront publiées ce mardi 26 novembre par Santé publique France (SPF). Même chez les “Hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes” (HSH) nés en France, la baisse des nouveaux diagnostics n’est plus observée, alors même qu’elle était continue depuis plus de dix ans.»
L’effort de dépistage est pourtant sans précédent. Avec 7,5 millions de sérologies VIH réalisées en 2023, l’augmentation de l’activité s’est accélérée et ses modalités se sont élargies de sorte à pouvoir toucher plus largement la population. La montée en charge du dispositif VIHTest, dépistage sans ordonnance et gratuit en laboratoire pour les assurés sociaux lancé en janvier 2022, y contribue au premier chef. Une des six études publiées en atteste&nbs
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