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Savoir-faire
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Alors qu’une querelle de clochers a récemment fait trembler Notre-Dame de Paris, une nouvelle génération d’artistes et d’artisans, parfois en reconversion, s’empare de la pratique du vitrail contemporain pour l’extraire de sa dimension cultuelle et l’amener dans les intérieurs des particuliers.
On n’avait pas autant parlé de vitrail depuis des lustres. La polémique sur le remplacement potentiel des vitraux de Notre-Dame – Viollet-le-Duc versus le reste du monde – a au moins eu le mérite de faire revenir cet art très français et vieux comme le Moyen Age sur le devant de la scène médiatique. L’intérêt des artistes pour les vitraux particulièrement religieux n’est pourtant pas si ancien qu’on pourrait le croire. «Les verriers travaillent avec des artistes contemporains depuis peu de temps. Ça a débuté avec la commande publique après guerre qui a imposé aux artisans de réaliser des œuvres qui ne sont pas les leurs», rappelle Marie Rousvoal, troisième génération, avec sa sœur Charlotte, à diriger les ateliers Duchemin, l’un des maîtres verriers les plus réputés d’un secteur qui a connu de multiples mutations. Au point que l’entreprise, basée dans le XIVe arrondissement de Paris, s’est retrouvée dans la short-list des finalistes du concours commandité par le ministère de la Culture pour Notre-Dame avec un binôme de trois artistes (sur huit au total) : Jean-Michel Alberola, Yan Pei-Ming et Gérard Traquandi.
Duchemin comme les ateliers Simon-Marq, fondés à Reims au XVIIe siècle, et également finalistes de la compétition avec Philippe Parreno, Claire Tabouret et Christine Safa, ont une réputation dig
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