:quality(70):focal(1703x1661:1713x1671)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/CNLJMIXVXNESHDRWWWKGBESLBA.jpg)
Profil
Article réservé aux abonnés
Agée de 33 ans, Jay Graber est à la tête du réseau social Bluesky, l’alternative à X qui a passé la barre des 20 millions d’utilisateurs cette semaine. Portrait de la Sino-Américaine, fascinée par la décentralisation du web.
C’est le genre de coïncidence dont les entrepreneurs de la tech raffolent pour bâtir leur légende. A sa naissance en 1991 à Tulsa, deuxième plus grande ville de l’Oklahoma (Etats-Unis), Jay Graber est baptisée Lantian. En mandarin, «ciel bleu». Pour sa mère, qui a grandi en Chine pendant la révolution culturelle à l’heure où certains livres et émissions télé étaient censurés, le choix se veut symbolique. Et plein de promesses : «Elle voulait que je jouisse d’une liberté illimitée», a confié sa fille en 2023 à Forbes. Ces promesses sont-elles sur le point d’être tenues ? Trente-trois ans plus tard et par un étrange coup du sort, Lantian «Jay» Graber dirige un réseau social portant le même nom et, sur le papier, les mêmes ambitions : Bluesky.
Décryptage
Jusqu’ici inconnue du grand public, la Sino-Américaine forge sa notoriété à mesure que la plateforme au logo papillon s’envole. Depuis l’élection américaine de novembre, Bluesky bénéficie d’un ras-le-bol de certains utilisateurs de X, écœurés par l’engagement trumpiste sans limite de son propriétaire, Elon Musk. Avec
Leave a Comment