La COP29 joue les prolongations pour tenter d’éviter un crash

La COP29 joue les prolongations pour tenter d’éviter un crash

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La 29e Conférence des parties (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, devait se terminer le vendredi 22 novembre au soir. Mais, comme souvent, la réunion onusienne sur le climat a pris du retard et se prolongera ce week-end. Avec les départs programmés de certaines délégations, le compte à rebours est lancé. Quelle sera l’issue : un consensus arraché ou un échec de la diplomatie climatique ? Samedi matin, personne ne voulait se prononcer. Le clivage entre les pays développés et les pays en développement au sujet des aides aux plus pauvres n’est toujours pas résorbé.

« On est entré dans les moments cruciaux. Chaque COP est différente, chaque COP est compliquée, car c’est toujours un défi de trouver un consensus entre 197 pays », confie la délégation française, qui espère encore parvenir à un accord.

Toute la nuit de vendredi à samedi, les consultations se sont poursuivies dans les salles de réunion du stade olympique de Bakou. Samedi, la présidence de la COP doit délivrer un New Collective Quantified Goal (NCQG), le texte crucial de cette conférence qui fixe le montant de l’objectif de financement pour les pays en développement. Elle sondera ensuite les parties avant d’espérer tenir une séance plénière de clôture. Vu le niveau de défiance qui s’est installé, les hôtes vont devoir trouver un terrain d’entente.

« C’est la pire COP de l’histoire récente », a déclaré Mohamed Adow, à la tête de l’organisation Power Shift Africa, vendredi 22 novembre. « Nous avons l’une des COP les moins bien organisées et les plus chaotiques que nous ayons jamais connues. »

Ces déclarations font suite à la publication d’une version du NCQG qui a fédéré les pays du Sud, soutenus par les ONG, contre les pays du Nord. Dans ce document, tous les acteurs, États comme investisseurs privés, sont « appelés » à financer l’action climatique à hauteur d’au moins 1 300 milliards de dollars (près de 1 250 milliards d’euros) par an d’ici à 2035. Mais le point névralgique de cette négociation, le financement public que les pays développés seraient obligés de mettre sur la table, s’élèverait à 250 milliards de dollars à l’horizon 2035, « provenant d’une variété de sources », précise le document. Selon l’agence Reuters, confirmée par Le Monde, l’Union européenne, les États-Unis et le Royaume-Uni ont proposé d’augmenter cette part du financement public à 300 milliards de dollars après consultation de leurs capitales.

Le Monde

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