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Gouvernement
La nouvelle ministre du Travail a jugé, ce jeudi 17 octobre, qu’il fallait introduire «un peu de nuance» dans le débat sur l’immigration, rappelant que la question comportait une «dimension économique» à ne pas négliger.
Moins d’un an après la dernière loi immigration, dont certains décrets d’application n’ont toujours pas été publiés, le gouvernement a annoncé en vouloir une nouvelle dès 2025. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé mardi 15 octobre qu’il souhaitait présenter un texte identique à la loi votée l’année dernière puis partiellement censurée. Des déclarations qui ne vont pas apaiser un malaise déjà bien installé dans l’aile gauche de la macronie. Une gêne illustrée par l’intervention d’Astrid Panosyan-Bouvet, ce jeudi matin sur France 2.
Interrogée sur le sujet, la nouvelle ministre du Travail a appelé à une prise de recul de la part des partisans d’une énième loi immigration : «Je regarde (cette question) en tant que ministre du Travail et de l’Emploi et je rejoins les propositions d’un Patrick Martin, président du Medef ou d’un François Asselin, président de la Confédération des PME qui disent qu’il y a aussi une dimension économique de la question de l’immigration», expose Astrid Panosyan-Bouvet.
«On parle de 55 000 visas (délivrés) à titre économique pour pourvoir des emplois dans les emplois à domicile, dans le bâtiment, dans des métiers qu’on considère comme essentiels», précise ensuite l’ancienne élue socialiste. «Un tiers de cette immigration économique, c’est des bacs + 5. On a besoin de 20 000 ingénieurs dans notre pays. Donc je pense qu’il y a aussi un besoin de nuance dans un débat, qui sinon peut aller dans un peu trop de facilité», estime Astrid Panosyan-Bouvet, tout en expliquant vouloir «travailler» le sujet avec son collègue, Bruno Retailleau.
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