Un repas à -50% et un remboursement indu : l’arnaque à plus de deux millions d’euros au préjudice d’Uber Eats

Un repas à -50% et un remboursement indu : l’arnaque à plus de deux millions d’euros au préjudice d’Uber Eats

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Deux hommes ont été mis en examen jeudi pour avoir détourné 2,4 millions d’euros en piratant la plateforme de livraison de repas.

Uber Eats escroqué par deux vingtenaires. Exploitant une faille dans le dispositif de sécurité, deux hommes sont soupçonnés d’avoir soutiré plus de deux millions d’euros au géant des livraisons de repas entre janvier 2022 et juin 2024, a appris le Parisien. Les deux suspects se voient reprocher d’avoir piraté la plateforme de livraison via la messagerie cryptée Telegram, en y proposant de commander des plats à moitié prix. Les mis en cause récupéraient alors 50 % de la valeur réelle de la commande, ainsi que le remboursement complet demandé à la société Uber Eats, a précisé le parquet.

Une manœuvre inlassablement répétée en utilisant de nouveaux comptes clients, grâce à l’aide d’un bot, un programme frauduleux qui leur a permis de créer 137 000 comptes et d’automatiser le protocole. La société de livraison, dont le chiffre d’affaires s’élevait à un milliard d’euros en 2021, a évalué le préjudice à 2,4 millions d’euros. Uber Eats avait décidé de porter plainte en constatant de nombreux remboursements indus, en avril 2024.

Outre la commande de repas, l’enquête a établi que le canal Telegram en cause, nommé «Fast Eats», proposait la vente de «tech», une formation facturée 300 à 500 euros destinée à guider pas à pas un novice afin de lui permettre de réaliser des escroqueries lui-même.

Selon une autre source proche du dossier, le jeune homme interpellé à Nanterre, né en 1996, sans casier judiciaire et sans profession, est soupçonné d’être le propriétaire du canal Telegram, d’avoir touché de l’argent et d’avoir fait disparaitre environ 200.000 euros de cryptomonnaies. «Il conteste les faits qui lui sont reprochés», a indiqué à l’AFP son avocat, Me Ian Knafou. Avec son complice, interpellé à Saint-Nazaire, ils ont été mis en examen jeudi et placé sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire avait été ouverte pour escroquerie en bande organisée au préjudice de la plateforme américaine en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée, a relaté le parquet.

Libération

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