La relaxe des 17 étudiants de Sciences Po Grenoble, poursuivis pour avoir dénoncé l’islamophobie de deux enseignants, a été confirmée par le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Les propos des étudiants, tenus dans le cadre d’une organisation syndicale, ont été jugés conformes à la liberté d’expression et n’ont pas porté atteinte à la réputation de l’établissement.
- Les étudiants avaient accusé deux enseignants d’islamophobie, notamment en raison de leur opposition à l’inclusion du terme “islamophobie” dans une conférence.
- Ils avaient demandé à la direction de l’IEP de prendre des mesures pour lutter contre l’islamophobie, notamment en supprimant le cours sur l’islam dispensé par l’un des enseignants incriminés.
- Le recteur de la région académique avait demandé l’annulation de la décision de la commission de discipline qui avait relaxé les étudiants, estimant qu’elle était entachée d’erreurs.
- Le tribunal administratif a jugé que les propos des étudiants étaient conformes à la liberté d’expression et n’avaient pas porté atteinte à l’ordre, au bon fonctionnement ou à la réputation de Sciences Po Grenoble.
“Les messages n’ont pas dépassé les limites de liberté d’expression [des étudiants] à l’égard du fonctionnement de ce service public”, a estimé le juge administratif.Le Monde
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