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Zizanie
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Les déclarations violentes de la vice-présidente Sara Duterte contre le président Ferdinand Marcos Junior illustrent les rapports qui s’enveniment entre deux grandes familles lancées dans une compétition électorale.
La saga qui se joue actuellement aux Philippines ne devrait pas déplaire aux aficionados des coups politiques tordus et des campagnes électorales agitées. Elle convoque rien moins que le président Ferdinand Marcos Junior, sa vice-présidente, Sara Duterte (fille de Rodrigo, l’ex-président), et leurs proches. Elle s’étale à la une des médias et face caméra en investissant le terrain people et judiciaire. Et elle replonge dans l’histoire tumultueuse et familiale du pays. Le tout sur fond de menaces de mort, de destitution et d’élections générales de mi-mandat en mai.
Le dernier épisode en date ne manque pas de suspense. Lundi 25 novembre, le ministère philippin de la Justice a donné cinq jours à Sara Duterte pour s’expliquer sur des propos tenus samedi 23 novembre. Lors d’une conférence de presse émaillée d’injures, elle avait affirmé être la cible d’un complot d’assassinat, avant de menacer : «J’ai parlé à une personne. J’ai dit : “si je suis tuée, allez tuer BBM [Bongbong Marcos, le surnom du président, ndlr], Liza Araneta [la première dame] et Martin Romuáldez [le président du Parlement et cousin de BBM].” Je ne plaisante pas»,
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