Le Syndicat de la famille (ex-Manif pour tous), SOS-Education et Parents vigilants dénoncent le projet de programme scolaire sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.
Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille, critique “l’idéologie du genre” et “l’influence “woke”” dans le projet. Elle demande une “révision en profondeur”.
Les associations familiales catholiques ont lancé une pétition contre le programme, estimant que “les parents sont invisibilisés”, le genre “omniprésent” et le consentement “promu comme une nouvelle norme éthique”.
Depuis 2001, une loi impose trois séances par an sur l’éducation à la sexualité, mais seule une minorité d’élèves y a accès. En 2023, le Conseil supérieur des programmes (CSP) a élaboré un premier programme pour encadrer ces enseignements.
Un équilibre prudent
Le CSP, présidé par Mark Sherringham, a publié un projet en mars 2024, visant à être “acceptable par tous”. Il met l’accent sur la connaissance de soi, le respect de l’autre et la place dans la société, tout en abordant les différents types de familles et les violences sexistes et sexuelles.
Une consultation a été lancée au printemps, mais elle a été interrompue en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale.
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