L’écrivain Yann Moix, accusé d’injure et de diffamation envers les policiers, a été relaxé mardi 26 septembre par le tribunal de Paris.
En septembre 2018, sur le plateau de “Les Terriens du samedi”, Yann Moix avait accusé les policiers de “se victimiser” et de harceler les personnes inoffensives.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait reçu plus de 2 000 saisines de téléspectateurs. Yann Moix avait alors déclaré “regretter” ses propos.
“Libre droit de critique”
Le tribunal a relaxé Yann Moix d’injure envers une administration publique, estimant que ses propos s’inscrivaient dans un “débat polémique” autorisant “une liberté de ton, d’exagération et de provocation”.
Yann Moix était également poursuivi en diffamation pour des propos tenus sur Europe 1, dans lesquels il avait dénoncé les “coups de matraque” prodigués par la police aux migrants à Calais.
Le tribunal a jugé que ces propos n’étaient pas diffamatoires, car il s’agissait d’un “jugement de valeur” et non d’un “fait précis” imputable à la police nationale.
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