Le cessez-le-feu au Liban approuvé par Nétanyahou, Michel Barnier contre le «microcosme parisien», Boualem Sansal en détention… L’actu de ce mardi 26 novembre

Chaque soir, la rédaction de Libé sélectionne les actualités du jour qu’il ne fallait pas rater en France et dans le reste du monde.

Guerre au Proche-Orient : Nétanyahou va proposer au cabinet de sécurité «d’autoriser un cessez-le-feu au Liban»

Lors d’un point presse en fin de journée mardi 26 novembre, Benyamin Nétanyahou a annoncé son intention de proposer au cabinet de sécurité un cessez-le-feu au Liban. Un accord de principe pour une trêve dans la guerre contre le Hezbollah libanais, négocié par les présidences américaine et française. «La guerre ne se terminera pas avant que tous les objectifs, y compris le retour des habitants du nord [d’Israël] chez eux, ne se fassent», a toutefois tempéré le Premier ministre israélien. Et de prévenir : «La durée de la trêve dépendra de ce qu’il se passe au Liban. Si le Hezbollah se réarme, rompt l’accord, nous l’attaquerons.» Notre analyse et notre live.

Mandat d’arrêt de la CPI contre Nétanyahou : les pays du G7, sauf les Etats-Unis, «respecteront leurs obligations»

A l’exception des Etats-Unis, qui ne reconnaissent pas la Cour pénale internationale, les membres du G7 ont annoncé ce mardi qu’ils arrêteraient le Premier ministre israélien s’il se présentait sur l’un de leurs territoires. «Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respecterons nos obligations respectives», ont déclaré les chefs de la diplomatie dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion près de Rome.

Michel Barnier écarte toute démission et envisage le 49.3

«Mais pourquoi voulez-vous que je démissionne ?», fait mine de s’interroger Michel Barnier. Costume bleu nuit assorti au plateau de Gilles Bouleau, le Savoyard se montre plus retors que sanguin. Excédé par les manœuvres de son «socle commun», regroupant les macronistes, le Modem, Horizons et LR, le Premier ministre prend l’opinion à témoin contre un «microcosme parisien» qu’il décrit sans le nommer, et rappelle qu’il engagera probablement la responsabilité du gouvernement pour faire passer le budget.

Boualem Sansal entendu par le parquet antiterroriste algérien et placé sous mandat de dépôt

L’auteur franco-algérien Boualem Sansal, arrêté en Algérie dans des conditions obscures il y a plus d’une semaine, a été vu par le procureur ce mardi et placé en détention, a annoncé son avocat François Zimeray à l’AFP. Boualem Sansal, «qui s’était rendu à Alger en confiance, est aujourd’hui placé en détention en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien qui réprime l’ensemble des atteintes à la sûreté de l’Etat. […] La privation de liberté d’un écrivain de 80 ans à raison de ses écrits est un acte grave», a observé l’avocat.

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