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Interview
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La mort d’un cycliste dans les rues de Paris mardi soir illustre la tension entre les usagers sur la route, en raison de la fin du «tout automobile» dans la capitale, analyse pour «Libération» l’économiste des transports Frédéric Héran.
Les deux hommes venaient de se disputer après que l’automobiliste a coupé la route au cycliste, avant que, selon les premiers éléments de l’enquête, le conducteur du SUV écrase volontairement Paul, 27 ans. Cette mort après un comportement dangereux d’un automobiliste suscite une vive colère du côté des cyclistes, qui déplorent cette hostilité quotidienne de la part des conducteurs. La mère de la victime a pour sa part fustigé ce mercredi 17 octobre sur RMC «l’arme» que peut représenter la voiture. Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste émérite à l’université de Lille, remonte le temps avec Libération sur les origines de ce conflit de longue date entre automobilistes et cyclistes.
La mort de Paul est-elle un simple fait divers ou le reflet de la conflictualité entre deux modes de transport ?
Il y a toujours eu quantité d’altercations entre usager
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