:quality(70):focal(3078x1854:3088x1864)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/BNOP2WHE7VA3LAIL43T3CB2CHM.jpg)
TRIBUNE
Article réservé aux abonnés
Ces derniers mois, diverses œuvres d’art ont été visées par des activistes désirant appeler des musées prestigieux à se mobiliser pour le climat. Pour diminuer leur impact environnemental, une solution existe, propose l’essayiste Adrien Rivierre : instaurer un tarif différencié selon la provenance géographique des visiteurs.
Grâce à la Joconde, le musée du Louvre est le plus visité au monde. Symbole mythique, elle est devenue une cible de choix pour les militants écologistes qui appellent l’institution à s’engager plus fortement. L’instauration d’un juste prix écologique pourrait être une solution simple, exemplaire et efficace.
Le 28 janvier 2024, des activistes du groupe Riposte alimentaire déversaient de la soupe sur la Joconde, ou plutôt, sur la vitre qui protège le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci. Cible privilégiée des militants écologistes, Mona Lisa avait déjà reçu en mai 2022 une tarte à la crème en pleine figure. Au Louvre, comme dans de nombreux autres prestigieux musées, ces opérations coups de poing ont eu le mérite de leur faire prendre conscience qu’ils faisaient partie du problème, celui de l’insoutenabilité du système extractiviste. Pourtant, ils peinent encore à réagir à la hauteur de leurs responsabilités. Pire, ils restent silencieux quand deux militantes de
Leave a Comment