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Libé des auteur·es jeunesse
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Implanté dans un centre social rennais, dans un quartier en proie aux violences urbaines, l’Espace lecture s’empare de la littérature pour tisser des liens avec et entre les habitants.
Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Rennes Sud. Le Blosne. La réputation du quartier reste engluée à son nom. Son actualité la plombe régulièrement. Le curseur des dispositifs de politique publique y oscille dans un arc dessiné par les adjectifs : «populaire» «prioritaire» ou «sensible». De grands ensembles d’habitats collectifs – majoritairement du locatif orchestré par des bailleurs sociaux – plantent l’espace urbain. A l’entrée du quartier, le centre social Carrefour 18. En son cœur, l’Espace lecture.
« Un petit café? » Combien de fois par jour Sophie Marotte, cofondatrice de l’association Lire et Délire, pose-t-elle cette question ? Au moins autant qu’elle lance son «bonjour» joyeux pour accueillir chaque visiteur de l’Espace lecture. Ici, l’activité se mesure en kilos de café consommés – «Un gros budget» – plus qu’en nombre d’usagers. Impossible de compter. C’est intrinsèque au projet : promouvoir la lecture sous toutes les formes auprès des personnes qui en sont éloignées.
Pas de barrière, pas d’inscription, ni de code-barres
Capter le public cosmopolite des lieux requiert une organisation souple, pas d’adhésion ni de formalités, et de l’attention : «Les
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