Avec «Rock Machine», la Femme ne trucule devant rien

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Eclectisme

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Epousant une fois de plus un esprit pop, parfois loufoque, le groupe français sort un nouvel album. Rencontre entre deux «calls» dans un hôtel parisien.

Quand on déboule dans l’arrière-salle feutrée de l’hôtel Grand Amour, à Paris, Marlon Magnée, costume à rayures parfaitement ajusté, est suspendu à son téléphone et nous fait un salut muet avec l’air du type qui est en train de gérer un gros portefeuille d’actions en duplex avec son courtier qatari. Son compère Sacha Got et lui, noyau dur de la Femme, sont en pleine promo de leur nouvel album, une sortie dont, comme à leur habitude, ces fringants rockeurs-entrepreneurs pilotent tous les aspects depuis leur émancipation du traditionnel – et de plus en plus rare – cocon protecteur du label. L’objet, titré Rock Machine, est déroutant au premier abord, tout comme pouvaient déjà l’être certains morceaux de Paradigmes du style de Foutre le bordel, si décomplexés dans le cliché qu’on trébuche entre les degrés, partagée entre rejet (comment osent-ils ?) et adhésion (après tout, ils osent).

L’album s’inscrit dans une série pensée à part du reste de la discographie de la Femme, une «odyssée» que résume ainsi Marlon, l’oreille toujours collée sur son téléphone (promo à gérer ? Colissimo égaré ?) en même temps qu’il parle : «En fait, le concept, c’est avoir des thèmes, peu importe ce que c’est, le thème, ça peut être une langue, ça peut être un style, ça peut être n’importe quoi du moment qu’il y a un thème, quoi. Donc le pr

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