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UE
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C’est par une étroite majorité que les députés européens ont intronisé le nouvel exécutif européen. Jamais le Parlement de Strasbourg n’est apparu aussi divisé.
Sans surprise, le Parlement européen a approuvé la Commission Ursula von der Leyen II. Mais il l’a fait avec une majorité bien plus étriquée qu’escomptée avec 370 voix contre 282 et 36 abstentions, soit une majorité de 53,75 %. Il s’agit de la marge la plus étroite obtenue par une Commission depuis 1994, année qui a vu les députés européens utiliser pour la première fois ce pouvoir conféré par le traité de Maastricht.
Ainsi, en 2019, l’exécutif européen, déjà présidé par la conservatrice allemande, avait été investi avec 65,62 % des voix. En 2014, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker avait obtenu 60,52 % des voix ; en 2010, le Portugais José Manuel Barroso 70 % ; en 2004, le même 66 % ; en 1999, l’Italien Romano Prodi 70 % ; et en 1995, le Luxembourgeois Jacques Santer 72 %… On est donc loin de ces super majorités.
Surtout, c’est la première fois qu’un collège, qui compte des commissaires de tous les Etats membres et de tous les partis politiques, obtient
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