**Education sexuelle à l’école : le gouvernement recule**
Lors des questions au gouvernement, le ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel, Alexandre Portier, a jugé que le projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVRAS) “n’est pas acceptable en l’état” et “doit être revu”.
Dans la foulée, l’entourage d’Anne Genetet, ministre de l’éducation nationale, a indiqué à la presse que le terme “identité de genre” ne figurera pas dans la version définitive du programme. Pourtant, l’équipe de la ministre affirmait encore lundi que “l’identité de genre fait partie des motifs de discriminations inscrits dans le code pénal”.
**Pressions de la droite et de l’extrême droite**
Ce revirement fait suite aux pressions d’associations de droite et d’extrême droite, qui s’opposent à ce projet de programme. Ces associations estiment que l’éducation sexuelle n’a pas sa place à l’école et revient à la famille.
**Enjeu de santé publique**
Les acteurs éducatifs soulignent pourtant l’enjeu de santé publique de l’EVRAS. Ils rappellent que près de 160 000 enfants sont victimes d’agression sexuelle et d’abus chaque année.
Le texte doit permettre de rendre effectives les trois séances annuelles obligatoires prévues dans la scolarité depuis une loi de 2001 et très peu appliquées.
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