Cadeaux illicites : l’ex-ministre de la Santé, Agnès Firmin-Le Bodo, condamnée à une amende de 8 000 euros

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L’ex-pharmacienne avait reçu du laboratoire pharmaceutique Urgo des présents d’une valeur de 20 000 euros, entre 2015 et 2020. Elle a été condamnée lundi 14 octobre devant le tribunal judiciaire du Havre.

L’affaire avait eu raison de son maroquin à la Santé. L’ex-ministre du gouvernement Borne, Agnès Firmin-Le Bodo, une proche d’Edouard Philippe, a été condamnée lundi devant le tribunal judiciaire du Havre à une amende de 8 000 euros dont 4 000 en sursis, pour des cadeaux illicites reçus en tant que pharmacienne, a-t-on appris jeudi auprès du procureur du Havre. L’ancienne ministre a été condamnée à l’issue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a précisé le procureur Bruno Dieudonné, confirmant une information de Mediapart.

L’actuelle députée de Seine-Maritime avait été visée par une enquête judiciaire pour avoir reçu, en tant que pharmacienne au Havre, des cadeaux des laboratoires Urgo de 2015 à 2020 pour une valeur de 20 000 euros. Parmi eux, un lot de quinze bouteilles de champagne et quatre magnums Taittinger, une montre homme Omega et une montre Apple Watch, 2 iPhone ou encore un téléviseur. «Il n’y a ni conflit d’intérêt, ni avantage en nature, ni cadeau, il y a des négociations commerciales», avait assuré Agnès Firmin-Le Bodo fin décembre 2023, quand l’affaire avait été révélée.

Les cadeaux étaient proposés par Urgo contre une renonciation du pharmacien à une remise commerciale de la part du laboratoire à l’officine : cette pratique interdite a concerné un grand nombre de pharmaciens et le laboratoire a été condamné en janvier 2023 à une amende de 1,125 million d’euros – dont 625 000 euros avec sursis – par le tribunal correctionnel de Dijon, après une enquête de la répression des fraudes.

Selon des sources professionnelles, la DGCCRF enquêtait sur tous les pharmaciens ayant accepté ces cadeaux (montres, magnums de champagne, cocotte en fonte, coffrets week-end,…). Le procureur du Havre Bruno Dieudonné, a précisé que «cette condamnation n’est pas définitive» et que «les parties peuvent faire appel dans les 10 jours».

Libération

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