Un an après la mort de Thomas à Crépol, des habitants de Romans-sur-Isère s’engagent «pour prendre du recul sur les stéréotypes racistes»

Un an après la mort de Thomas à Crépol, des habitants de Romans-sur-Isère s’engagent «pour prendre du recul sur les stéréotypes racistes»

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Reportage

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Ateliers, conférences, interventions… Professeurs et acteurs de la vie sociale et culturelle œuvrent pour recréer du lien dans une population marquée par plusieurs morts violentes dans la région ces derniers mois, après celle de Thomas Perotto, instrumentalisée par l’extrême droite.

Elle se présente comme «une historienne du temps présent». Lui, comme un rescapé des «embrouilles du quartier», qui a su «prendre de la distance avec la rue, aller à la bibliothèque, faire plus [ses] devoirs». Isabelle Coutant est sociologue au CNRS ; Yvon Atonga, cadre à la SNCF et responsable associatif. A quatre mains, ils ont écrit le livre Petit Frère, pour retracer la trajectoire tragique de Wilfried Atonga, le cadet d’Yvon abattu à 36 ans lors d’un règlement de comptes. Un récit d’assignation sociale, de violence et de deuil, qu’ils ont présenté vendredi 22 novembre à deux classes de 4e du collège Lapassat de Romans-sur-Isère. Ces élèves ont vécu aux premières loges les drames qui ont marqué l’année passée cette cité ouvrière de la Drôme (33 000 habitants).

Classé REP, lelapast pour certains de peines de prison ferme.

Depuis la mi-octobre, un nouveau collectif d’extrême droite, Justice pour les nôtres, a inondé de tracts Romans-sur-Isère, appelant à une marche commémorative ce samedi 30 novembre. Afin de surfer sur un nouvel enterrement, celui de Nicolas Dumas, rugbyman

Libération

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