:quality(70):focal(2047x1177:2057x1187)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/CG6QW2JMLFDZRPK3OT6NDB33IU.jpg)
Interview
Article réservé aux abonnés
La sociologue Céline Béraud, spécialiste des questions de genre et de sexualité dans le catholicisme, revient sur une nouvelle panique morale conservatrice et ses précédents.
Allumer la radio en 2024 et entendre les mots «théorie du genre» est une expérience fascinante : comme si une faille spatio-temporelle nous avait ramenés pile dix ans en arrière, quand les ABCD de l’égalité, programme expérimental destiné à réduire les inégalités filles-garçons à l’école, avait fait l’objet d’attaques coordonnées de la part d’une frange conservatrice tout juste sortie de sa bataille contre le mariage pour tous. Cette fois, l’épouvantail réac a été ressorti pour contrer le programme d’éducation à la sexualité qui doit être présenté mi-décembre au Conseil supérieur de l’éducation, l’offensive droitière qui grondait depuis quelques mois trouvant un relais inespéré dans la bouche du ministre délégué à la Réussite scolaire, Alexandre Portier. Qui avait jugé mercredi 27 novembre au Sénat qu’il n’était «en l’état pas acceptable» et s’engageant à ce que «la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles».
Enseignement
Une polémique aux airs de déjà-vu, donc, avec en prime les plateaux de CNews en roue libre réac et
Leave a Comment