Les élections législatives roumaines du 1er décembre ont été un test de résistance pour une jeune démocratie aux confins de l’UE.
Avec 52,50 % de participation, les électeurs ont répondu à l’appel des urnes. La question cruciale était de continuer à s’ancrer à l’ouest ou de se rapprocher de l’est et de la Russie.
Le Parti social-démocrate (PSD) reste dominant avec 23 % des voix. Mais l’événement est la montée de l’ultranationaliste Alliance pour l’Unité des Roumains (AUR) à 18 %.
Avec les voix des partis antieuropéens ou prorusses, plus de 30 % des Roumains ont voté contre l’UE. George Simion, leader de l’AUR, se félicite de ce résultat historique.
Aucune majorité claire ne s’impose, mais une coalition pro-européenne semble probable. Ces élections se sont déroulées dans un climat tendu, marqué par la guerre en Ukraine et la montée des discours populistes.
Inquiétudes à Bruxelles
La surprise du premier tour de l’élection présidentielle a été la percée de Calin Georgescu, un candidat extrémiste prorusse qui a mobilisé un électorat jeune sur TikTok.
Leave a Comment