Israël accusé de «violation flagrante» du cessez-le-feu, frappes de drones dans le sud du Liban, la CPI «en péril»… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 2 décembre – Libération

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Guerre au Proche-Orientdossier

L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce lundi 2 décembre.

Israël accusé de «violation flagrante» du cessez-le-feu par le président du parlement libanais

Le président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah pro-iranien, a accusé lundi Israël de «violation flagrante» du cessez-le-feu avec le Liban entré en vigueur le 27 novembre. Dans un communiqué, Nabih Berri a appelé le comité chargé de superviser la trêve, qui comprend les Etats-Unis et la France, «à entamer urgemment son action et contraindre Israël à arrêter ses violations et se retirer» du territoire libanais. Depuis l’entrée en vigueur de la trêve, l’agence nationale d’information libanaise fait état de «violations répétées du cessez-le-feu» dans le sud du pays par les forces de Tsahal, pointant notamment des tirs sur les villages frontaliers. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a insisté lundi auprès de son homologue israélien Gideon Saar sur «la nécessité que toutes les parties respectent le cessez-le-feu au Liban», a indiqué un communiqué de son ministère. Parrainé par les Etats-Unis et la France, l’accord de cessez-le-feu prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l’armée israélienne du Liban. Le Hezbollah doit quant à lui se replier jusqu’au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et démanteler son infrastructure militaire dans le sud du Liban.

Tsahal confirme des frappes menées dans le sud du Liban mais nie toute violation de l’accord

Dans un communiqué publié sur Telegram ce lundi après-midi, Tsahal a confirmé avoir mené des frappes de drones dans le sud du Liban durant la matinée. Des frappes qui ont fait au moins deux morts. Un poste de l’armée libanaise dans l’est du Liban et un village frontalier du sud ont été ciblés. «Un drone de l’ennemi a visé un bulldozer de l’armée qui effectuait des travaux dans une position de l’armée», blessant un soldat, a précisé l’armée israélienne. Toutefois, l’Etat hébreu a rejeté dans la foulée les accusations selon lesquelles il viole la trêve. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré dans un communiqué : «Nous entendons dire qu’Israël viole l’accord de cessez-le-feu au Liban» entré en vigueur le 27 novembre. «Au contraire, Israël le fait respecter» en réponse «aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate», a-t-il déclaré dans un communiqué. Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre. Dimanche, l’armée israélienne a indiqué avoir tué des combattants dans le sud du Liban et avoir localisé un tunnel «contenant des armes».

Au moins 44 466 morts à Gaza depuis le début de la guerre

Alors que des délégations du Hamas et du Fatah se consultent au Caire au sujet de la gestion de Gaza après la guerre, le ministère de la Santé du territoire, aux mains du Hamas,a annoncé ce lundi un nouveau bilan de 44 466 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a près de 14 mois. Au moins 37 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, précise le communiqué, ajoutant que 105 358 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza.

Gaza compte le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde

La bande de Gaza, où la guerre entre Israël et le Hamas fait rage depuis plus d’un an, compte «désormais le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde». «Beaucoup perdent des membres et subissent des opérations chirurgicales sans même d’anesthésie. Ce à quoi nous assistons pourrait bien être l’un des crimes internationaux les plus graves», a affirmé ce lundi au Caire le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors d’une conférence ministérielle au Caire pour accélérer l’aide humanitaire à ce territoire palestinien dévasté. «La catastrophe de Gaza n’est rien d’autre qu’un effondrement total de notre humanité commune. Le cauchemar doit cesser. Nous ne pouvons pas continuer à détourner le regard. Il est temps d’agir», a-t-il ajouté. Il exhorte la communauté internationale à «jeter les bases d’une paix durable à Gaza et dans tout le Moyen-Orient».

L’«existence même» de la Cour pénale internationale en péril selon sa présidente

La présidente de la Cour pénale internationale a déclaré ce lundi que les menaces qui pèsent sur l’institution, notamment les éventuelles sanctions américaines et les mandats d’arrêt russes contre des membres du personnel, «mettent en péril son existence même», rapporte l’agence Reuters. S’exprimant lors d’une conférence annuelle des 124 membres de la Cour, la présidente, la juge Tomoko Akane, n’a pas nommé la Russie ou les États-Unis. En mai 2023, la Russie a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du procureur général de la CPI, Karim Khan, deux mois après que la Cour de La Haye a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe, Vladimir Poutine.

En juin dernier, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi visant à sanctionner la Cour en réponse à la demande de Karim Khan de délivrer un mandat d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Nétanyahou et son ancien chef de la défense, Yoav Gallant. «La Cour a fait l’objet d’attaques visant à saper sa légitimité et sa capacité à administrer la justice et à faire respecter le droit international et les droits fondamentaux ; de mesures coercitives, de menaces, de pressions et d’actes de sabotage», a souligné Tomoko Akane, ajoutant que d’autres mandats avaient été émis à l’encontre d’employés de la cour.

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