Le VIH et moi : «Je n’indique pas mon statut sérologique sur les applis de rencontre»

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Témoignages – Amour et sexualitédossier

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Comment vit-on sa sexualité quand on a moins de 35 ans et qu’on est séropositif à une époque où les années sida sont censées être loin derrière nous ? Pour «Libé», ils ou elles racontent comment le VIH a chamboulé leur vie et leur intimité. Dans le troisième épisode de notre série, Alex, 26 ans souligne combien il s’est libéré d’un poids depuis qu’il parle ouvertement de sa séropositivité.

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Les années sida sont censées être derrière nous. Pourtant, selon l’association Aides, qui fête cet automne ses 40 ans en collaboration avec Libé lors d’un grand raout de conférences le 30 novembre, les idées reçues sur le VIH et les personnes séropositives sont tenaces. Dans son témoignage, Alex (1), 26 ans, dans le marketing à Paris, soulève combien parler du VIH à ses proches lui a permis de se décharger d’un poids.

«Il y a cinq ans, je suis à l’étranger en échange pour mes études. Un jour, je ne me sens vraiment pas bien, j’ai des symptômes d’infection. Je vais à l’hôpital et après quelques examens, le résultat tombe : je suis en pleine primo-infection. Je pense tout de suite que c’est la fin. Je suis en fait très mal renseigné, même si les traitements existent, on n’en entend jamais parler. Dans les mœurs, le VIH /sida, c’est sale, dangereux, associé à la mort, etc. C’est

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