Motion de censure : les acteurs économiques sont inquiets et c’est inquiétant

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Analyse

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Gouvernement Barnierdossier

La perspective d’une absence de budget et de la chute du gouvernement est suivie attentivement par les marchés sans céder à la panique. A la hausse des taux obligataires, s’ajoute le pessimisme des ménages comme des chefs d’entreprise.

Il n’a qu’à peine cillé. Après un trou d’air à l’ouverture, le CAC 40, thermomètre de la confiance des acteurs économiques, est remonté puis resté quasiment stable lorsque, coup sur coup, Michel Barnier a annoncé lundi après-midi le recours au 49.3 sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, suivi des engagements de la gauche et du RN de voter une motion de censure synonyme de fin du gouvernement Barnier. Le CAC 40 a terminé à 0,1 % de moins que vendredi soir. Et, pourtant, tous les indicateurs sur le moral des ménages et des entreprises montrent à quel point de nombreux acteurs économiques craignent une absence de budget et la chute du gouvernement. Un paradoxe ? Pas tout à fait… Car au milieu de ce flot d’inquiétude demeure un fond de sentiment de stabilité.

Déjà, vendredi soir, un signal de confiance inespéré a permis de rassurer, du moins du côté des créanciers internationaux dont la France a besoin pour financer sa dette : l’agence américaine Standard & Poor’s (S & P) a maintenu sa notation de la France, malgré l’incertitude politique, en saluant les efforts de redressement budgétaire. De quoi éclipser temporairement la ribambelle de statistiques sombres de ces derniers jours. A commencer par un CAC 40 autour des 7 200 points, en chute de 12 % depuis le

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