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Billet
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Le PDG de LVMH est entré à l’Académie des sciences morales et politiques parmi les «immortels», malgré une contestation interne. Une quête insatiable de reconnaissance ?
Il y a quelques mois de cela, le secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, Bernard Stirn, exposait à Libération le critère déterminant pour avoir la faveur des Immortels du quai de Conti et devenir l’un des leurs : «La question qu’on se pose, fondamentalement, quand on est élu à vie, est : “Est-ce vraiment quelqu’un que j’ai envie de voir régulièrement jusqu’à la fin de mes jours ?”» Ce 2 décembre, les membres de l’Académie, l’une des cinq constituant de l’Institut de France (aux côtés de l’Académie française, l’Académie des beaux-arts…) ont décidé qu’ils voulaient passer le restant de leurs jours en compagnie de PDG de LVMH. Le multimilliardaire s’est offert une petite coquetterie en accédant au fauteuil n° 1 de la section économie politique, statistique et finances, laissé vacant depuis le décès, l’an dernier, de l’assureur Denis Kessler.
Le patron de l’empire français de luxe, l’une des trois personnalités les plus riches du monde, selon le cours de la Bourse, avec Elon Musk et Jeff Bezos, va donc revêtir l’habit noir brodé de feuilles d’olivier vertes au prix d’une campagne qui fut épique. La candidature de Bernard Arnault faisait face à celle d’un certain Philippe Coffre, entrepreneur, enseignant-chercheur en sciences de gestion, et à Alain Redslob, professeur en sciences économiq
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