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Chez Pol
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Alors que le RN s’apprête à voter la motion de censure de la gauche pour renverser le gouvernement de Michel Barnier après l’activation de l’article 49.3 lundi 2 décembre, le camp présidentiel tente d’en appeler à la responsabilité des députés socialistes, qui ont pourtant déclaré de longue date qu’ils défendraient la censure.
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La rhétorique vous sera familière, tant les macronistes en ont fait leur credo depuis la rentrée. Si le «socle commun» se retrouve en situation de dépendance vis-à-vis de l’extrême droite, c’est selon eux de la faute des socialistes, qui ont refusé d’abandonner la bannière du Nouveau Front populaire, sous laquelle ils se sont présentés devant les électeurs cet été, pour nouer une nouvelle coalition avec le «bloc central». Alors que le Premier ministre, Michel Barnier, a activé l’article 49.3 de la Constitution sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) lundi 3 décembre, et que Marine Le Pen a annoncé que ses députés voteraient la motion de censure défendue par l’insoumis Eric Coquerel, en plus de déposer la leur, c’est le retour du même genre d’argumentaire. Une façon de faire peser l’entièreté de la responsabilité sur les roses, dans les deux jours à venir d’ici le vote,
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