«Il était une fois...», Michel Legrand large

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Critique

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Sur une trame chronologique, David Hertzog Dessites tâche de rassembler toutes les faces du génial compositeur à la personnalité démesurée.

Michel Legrand fut tout à la fois compositeur de bandes originales entrées dans la légende du cinéma, arrangeur d’orchestres en tout genre, auteur de mélodies indémodables, pianiste des plus inventifs, défricheur de partitions hors norme, chanteur aussi à ses heures, accoucheur de voix en devenir… Il aura joué sur toute la palette des sentiments comme il parcourait toute la gamme des 88 touches en noir et blanc. Plus qu’un surdoué, mieux qu’un petit génie, Michel Legrand était unique tout en étant multiple, irréductible à un style comme infatigable ouvreur de pistes… Pour tout dire, il restera le musicien français le plus important du XXe siècle.

«La postérité, je m’en tamponne»

Comment dès lors dresser son portrait sans sombrer dans l’hagiographie ? David Hertzog Dessites s’y attèle en choisissant de ne pas choisir entre tous les personnages qui composaient cette personnalité, «forte» comme on aime à dire. Un éternel enfant comme un homme sujet aux pires emportements, un travailleur acharné qui n’aimait rien tant que l’urgence: les paradoxes alimentèrent sa matrice créatrice. Si le film débute avec justesse par sa face jazz, soulignant l’importance de Legrand Jazz que tout mélomane se doit de connaître, il suit bien vite le sillon chronologique. Un fil qui permet d’ancrer la narration sans néanmoins la contraindre à cette simple dimension temporelle, à l’image du générique d’ouverture, monté en split screen – hommage à l’Affaire Thomas Crown, l’une des B.O. fondamentales dans la carrière de Le

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